Point de vue sur la planification

Un regard sur la vie et les finances sous tous les angles.

Personnelle, professionnelle, familiale et financière, votre vie revêt de multiples facettes. Et pourtant, elles s’imbriquent toutes les unes dans les autres. Point de vue sur la planification est une mine de renseignements et d’idées pour profiter pleinement de toutes les facettes de votre vie.

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Cinq conseils pour les nouveaux grands-parents

mars 1, 2017 BIEN PLANIFIER, BIEN VIVRE, Succession, Uncategorized

Affinez ces compétences pour exceller dans votre nouveau rôle.

Votre fille a récemment accouché de son premier enfant – votre premier petit-enfant – et vous éprouvez déjà beaucoup d’amour pour lui. Vous envisagez des vacances festives passées ensemble, vous vous imaginez en train de le ou la faire sauter sur vos genoux et de lui acheter des tas de jouets et de chaussures adorables,  mais vous pouvez être en mesure de lui offrir beaucoup plus. Historiquement, les grands-parents comme vous ont eu une influence puissante dans la vie de leurs petits-enfants et ont des expériences et des connaissances très riches à partager.

Alors, de quel genre de pouvoir s’agit-il? Maintenant que vous avez rejoint le club des grands-parents, vous êtes ce que les anthropologues appellent un « bienfaiteur secret » de l’humanité. Le fait de prendre soin d’une génération à une autre contribue à faire progresser un tas de choses, comme la taille de notre cerveau et notre durée de vie, selon le travail de Sarah Blaffer Hrdy, une anthropologue évolutionniste. Ce qui est peut-être encore plus important, les grands-parents qui transmettent leur amour et leurs connaissances influencent leurs petits-enfants de façon positive.

L’« effet grand-parent » peut aider les familles pour toutes sortes de choses, de la garde des enfants au soutien financier. Cependant, c’est la relation qui importe le plus. Le simple fait d’avoir un attachement à un adulte qui n’est pas un parent peut jouer un rôle important dans le développement d’un enfant, selon Merril Silverstein, professeure à l’Université de Syracuse qui étudie le vieillissement.

Les grands-parents sont également des modèles à suivre en matière de finances.

En gardant tout cela à l’esprit, prenez connaissance de ces quelques conseils pour tirer le meilleur parti possible de vos compétences uniques, tout en aimant et en choyant vos petits-enfants – veillez simplement à fixer les limites pour ne pas trop les gâter.

  1. Adoptez la diplomatie équilibrée
    Avant de vous précipiter pour embrasser votre petit-enfant adoré, souvenez-vous de ce que c’était que d’être parent pour la première fois, à la fois épuisé et accablé tout en essayant de bien faire chaque chose. Les nouveaux parents peuvent être un peu anxieux. Vous avez le pouvoir d’aider votre famille à s’épanouir, mais seulement si vous êtes une présence bienvenue. Votre enthousiasme risque de vous conduire à empiéter sur les plates-bandes de vos enfants, comme la belle-mère qui fournit des conseils éducatifs du siècle dernier ou le grand-père qui arrive régulièrement à l’improviste. S’attendre à un accès illimité à votre petit-enfant et à une adhésion stricte à vos conseils est voué au conflit, d’après Scott Haltzman, auteur de The Secrets of Happy Families.

La solution ici est de faire appel au diplomate qui sommeille en vous et d’accepter le fait que vos enfants sont responsables de l’éducation de votre petit-enfant et que ce sont eux qui fixent les règles. Suivre leurs routines et les laisser mener le bal, même si vous êtes en désaccord, facilitera les choses pour tout le monde, y compris pour votre petit-enfant. Ayez confiance que vos enfants, grâce à l’éducation que vous leur avez donnée, sont doués de bon sens et permettez-leur de le transmettre à leur tour.

Conseil : Ne soyez pas médisants, si vous le pouvez. Un roulement des yeux de la part du grand-père ne va pas convaincre vos enfants que les couches biologiques et biodégradables sont inutiles. Soyez heureux qu’ils se soucient assez d’acheter ce qu’ils considèrent comme le « meilleur» pour leur nouveau bébé.

  1. Modèle de leadership financier
    La devise de la plupart des grands-parents est : « protéger et choyer ». Gâter votre petit-enfant avec des jouets et autres est le type d’attention qui peut renforcer l’estime de soi. Cependant, votre argent pourrait être mieux dépensé dans la création d’un fonds d’éducation ou épargné pour offrir un plus grand cadeau, peut-être même un héritage. Vos enfants vont probablement apprécier un cadeau d’argent ou de temps, plutôt qu’un autre jouet ou une tenue adorable qui deviendra rapidement trop petite.

Les recherches montrent que les enfants se tournent vers leurs grands-parents pour les leçons d’argent; il est donc payant d’offrir des bribes de conseils intemporels appropriés selon l’âge, comme dépenser moins que l’on gagne, faire des économies prioritaires et investir judicieusement. Ces petits yeux vous observeront, alors assurez-vous que vos actions reflètent vos valeurs. Si l’éducation est une priorité, considérez ceci : une étude de l’Université du Kansas effectuée en 2013 a relevé qu’un compte d’épargne collégial contenant aussi peu que 1 $ peut augmenter la probabilité qu’un enfant fréquente le collège de 45 % à 71 %.

La planification de l’éducation peut être complexe, mais un conseiller averti peut vous aider à faire le tri dans les options qui s’offrent à vous. L’un des meilleurs moyens d’épargner est d’avoir recours à un REER. Les familles peuvent investir dans ces comptes assortis d’avantages fiscaux sans que les gains soient taxés tant que les décaissements servent à payer les frais de scolarité. Toutefois, si vous retirez de l’argent d’un régime REER et que vous ne l’utilisez pas pour une dépense universitaire admissible, vous serez généralement assujetti à l’impôt sur le revenu et à une pénalité fédérale supplémentaire de 10 % sur les gains.

La clé pour maximiser les économies en matière d’éducation réside dans le processus de planification, alors assurez-vous d’en discuter avec votre conseiller et les membres de votre famille afin d’adopter une approche holistique.

  1. Devenez un charmant meneur de claque
    Lorsque vous laissez les parents prendre les rênes de la discipline, vous êtes soudainement libre de récompenser les bons comportements de votre petit-enfant. C’est ce qu’on appelle la
    (grand-)parentalité positive; cela met l’accent sur l’importance de remarquer lorsque les enfants font une bonne chose et de les en féliciter. Cette approche fondée sur la recherche a évolué depuis plus de 30 ans et a été soutenue par les Centers for Disease Control and Prevention. Elle se concentre sur la stimulation des relations afin de prévenir les problèmes de comportement. Vous pouvez glaner plus d’enseignements de la pratique parentale positive (Triple P) en ligne.

En 2013, une mise à l’essai de l’approche Triple P adaptée pour les grands-parents a montré que cela réduit le stress des personnes qui fournissent les soins et aboutit à de meilleures relations avec les enfants et les petits-enfants, selon James Kirby, l’auteur principal de l’étude et chercheur à l’Université de Queensland, en Australie. Le fait de vous efforcer de voir le meilleur chez les gens pourrait bien vous rendre les plus heureux des grands-parents!

  1. Faites partie de l’équipe
    Quand les choses deviennent difficiles, c’est chez notre grand-mère que nous devrions aller. C’est le point de vue de Laura Carstensen, directrice du Stanford Centre on Longevity. Elle décrit le rôle le plus vital des grands-parents comme une forme de Garde nationale de la famille qui fournit une île de stabilité en période de besoin. Il peut est utile d’avoir un deuxième ensemble de produits de première nécessité chez vous afin que vos petits-enfants s’y sentent à l’aise, en supposant que vous avez l’espace, le temps et l’énergie pour une telle entreprise.

La plupart des enfants perçoivent que leurs relations avec leur grand-mère et leur grand-père sont pratiquement sans conflits; il n’est donc pas étonnant qu’ils trouvent du réconfort quand Mamie et Papi sont là. Une autre dimension de ce lien particulier est son effet durable sur la santé mentale. Par exemple, les grands-parents et les petits-enfants adultes qui ont décrit leurs liens comme étant « émotionnellement proches » ont signalé moins de symptômes de dépression pour les deux groupes dans une étude du Boston College datant de 2014. Alors, restez proches de vos petits-enfants – c’est bon pour les deux générations!

  1. Engagez-vous
    Voulez-vous que votre petit-enfant réussisse bien à l’école, qu’il s’entende avec les autres et qu’il soit compatissant? S’impliquer dans la vie quotidienne de l’enfant en lui posant des questions sur ses notes ou ses passe-temps peut vous donner les résultats que vous désirez, selon une étude de l’Université Brigham Young. Cette étude a démontré que les avantages de ce type d’implication sont plus importants lorsque les grands-parents ne vivent pas avec l’enfant, en partie parce qu’il permet aux enfants de penser en dehors de leur monde immédiat.

La technologie peut faciliter cette relation de confiance si vous ne vivez pas près de votre petit-enfant. Des conversations régulières sur Skype ou sur FaceTime, par messagerie texte et par courrier électronique peuvent contribuer à accroître les sentiments d’amour et d’acceptation d’un enfant.

Engagement : la colle qui tient le tout ensemble
Devenir un grand-parent constitue un moment charnière dans la vie. Comme vous façonnez le genre de grand-mère ou de grand-père que vous serez, sachez qu’il est important d’être constamment impliqué dans votre nouveau rôle, peu importe la manière dont vous l’avez défini. Choisissez le degré d’implication avec lequel vous êtes à l’aise et tenez-vous-y. Et rappelez-vous qu’il s’agit de votre premier petit-enfant – il pourrait y en avoir beaucoup plus à venir, ainsi que des arrière-petits-enfants, car nous vivons maintenant plus longtemps et plus sainement. Veillez à profiter de la présence de chacun, avec votre propre style.